Centre de protection maternelle et infantile (PMI) mais aussi centre de renutrition (CREN). C’est souvent le lieu de la dernière chance pour beaucoup de mamans et de bébés pour qui la « médecine » du guérisseur s’est avérée inefficace. Les patients affluent des villages environnants et bien au-delà de la frontière du Burkina Faso, toute proche.
Créé en 1982 le dispensaire de Nadjundi est confié aux Franciscaines missionnaires de Marie (FMM).
Ce lieu rencontre un immense succès car les soins ne sont jamais refusés faute d’argent. Il est dans une zone rurale reculée, au milieu d’un groupe de villages, à proximité de la frontière.
Les 4 sœurs, dont une infirmière, et les 10 techniciens sont proches des malades, en majorité des très petits enfants et de leurs mères, des femmes enceintes à grossesse délicate ou porteuses du VIH qu’il faut traiter avant la naissance du bébé.
C’est aussi devenu un centre de soins de première urgence pour la population environnante ; les cas graves sont dirigés vers Dapaong à 35 kms.
Le centre forme et alphabétise les femmes en langue Benn (Moba). Des pères de famille participent au programme gouvernemental de veille sanitaire, ils sont formés et indemnisés par le Centre pour contrôler la qualité de l’eau potable des villages et pour détecter à un niveau simple les maladies.
La communauté tient à cœur la prise en charge des orphelins (notamment du sida), elles assurent l’entretient et la scolarité d’environ 300 enfants. Pour les aider : https://www.helloasso.com/associations/adesdida/formulaires/3/widget
activités de Centre en 2017 et les effectifs.
Les principales maladies
- consultation maternité
- accueil
- la cour du dispensaire et l’un des bâtiments
- la pesée des bébés
- une maman heureuse et son nouveau né
- Les tables d’accouchement et la sage femme
- les mamans nourissent les bébés avec la bouillie